
En 2024, la précarité alimentaire reste profondément ancrée chez les étudiants. Plus d’un tiers des jeunes interrogés (36%) par l’IFOP admet souvent ou parfois sauter des repas par manque d’argent. C’est un chiffre stable par rapport à 2023 et supérieur à la moyenne nationale (29%).Ce phénomène touche particulièrement les étudiants travaillant en parallèle de leurs études (47%) et ceux en précarité aidés par l’association COP1 (60%).
https://www.ifop.com/publication/la-precarite-etudiante-en-france-quelle-realite-en-2024/
Bien que les restaurants universitaires puissent aider, seulement 54% des étudiants les fréquentent régulièrement. Les obstacles incluent l’éloignement géographique (23%), de longues files d’attente(17%), et des tarifs jugés trop élevés (13%). Pour faire face à leurs difficultés financières, les étudiants adoptent diverses stratégies : 58%modifient leurs menus avec des recettes moins coûteuses, 43% réduisent les portions, et 18% se tournent vers l’aide alimentaire. En revanche, une légère amélioration est notée, car la proportion d’étudiants limitant ou renonçant à des achats alimentaires a légèrement baissé, passant de 49% en 2023 à 41% en 2024.